La Chine, numéro 1 du e-commerce
En 2017, la Chine demeure le marché n° 1 pour le e-commerce , c’est un marché qui est dix fois plus important que le marché français. Des leaders comme Ali Baba et JD.com s’imposent en Chine face au géant Amazon et souhaitent mettre en relation les entreprises françaises avec le potentiel des 450 millions de consommateurs chinois car les e-acheteurs chinois sont très friands des produits made in France. De grandes marques, telles que Givenchy ou Dior, ont eux aussi pressenti la tendance et s’installent en Chine pour développer leurs sites spécifiquement adapté à la clientèle chinoise mais les marques chinoises se positionnent également sur le continent européen et américain.
L’adaptabilité des marques étrangères par rapport aux e-acheteurs chinois
Les marques étrangères adaptent leur stratégie aux consommateurs chinois en leur proposant des produits identiques et les mêmes services qu’en Europe mais en communiquant différemment. Elles utilisent les influenceurs pour diffuser les messages publicitaires et se faire connaître des consommateurs chinois. Les produits français tels que les cosmétiques, les produits de luxe et de mode et même certaines denrées alimentaires ou viticoles ont le vent en poupe et intéressent influenceurs et consommateurs.
Le profil du consommateur chinois différent de celui d’Europe
Autre tendance : l’achat par recommandation fait un carton en Chine. Le profil du consommateur chinois diffère du consommateur européen ou américain, le e-shopper chinois est un « window shopping », sur mobile de préférence. Ce dernier consulte différents sites, compare les prix et achète ensuite. Il est fortement influencé par les réseaux sociaux, par les blogueurs et son achat sera souvent impulsé par les recommandations des influenceurs.
Les modes de consommation du e-shopper chinois
Ainsi, le m-commerce se développe à grande vitesse en Chine grâce au déploiement du chat conversationnel avec WeChat. WeChat incite l’internaute chinois à opter pour une boutique sécurisée en ligne, avec un mode divers de paiements proposés. Beaucoup d’e-shoppers utilisent également la plateforme Haitao, spécialiste du commerce électronique transfrontalier, pour leurs achats en ligne. La classe moyenne a recours aussi au Daigou : l’achat par une tierce personne (en voyage ou vivant en Europe) de marchandises de luxe en Europe pour le compte du client chinois mais ce procédé est peu accepté par le gouvernement chinois.
Le modèle du e-commerce chinois
Pour conclure, la Chine a su se démarquer dans le domaine du e-commerce avec l’essor d’Ali Baba et l’implantation des grandes marques en Chine. Les réseaux sociaux et le chat conversationnel sont également la grande tendance qui arrive aussi en Europe. La Chine innove en matière technologique, dans le commerce électronique. Ce pays a su nous démontré ses forces et ses faiblesses. La France peut-elle prendre modèle sur l’exemple chinois pour augmenter son e-commerce ?